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Too many séries TV

9 février 2015

Tu connais "It's always sunny in Philadelphia" ?...

...Parce que je viens de découvrir et c'est une très bonne comédie.

Enfin, pour être franc, je connaissais déjà de nom et ça faisait un bout de temps que j'avais envie d'essayer mais... putain, c'est pas facile à trouver.

Bon, déjà, en Belgique ça passe pas à la télé, ou alors bien caché sur une chaine que je ne regarde jamais, genre AB4. Mais connaissant AB4, j'avoue que je serais très surpris qu'ils casent une série comme ça entre les Brigades du Tigre et les pubs coquines.

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Fais comme Charlie, envoie LOVE au 3369

Du coup, t'es obligé de raquer 36 boules pour les deux premières saisons sur Amazon ou à la fnac (17 épisodes) ou de bidouiller ton abonnement Netflix pour choper la version originale sous-titrée en anglais si tu ne veux pas avoir à chercher des heures sur internet pour avoir les épisodes en vost.

Enfin bref, j'ai vu la première saison: sept épisodes d'une vingtaine de minutes qui suivent trois mecs et une nana qui tiennent un pub un peu miteux dans un quartier de Philadelphie qui l'est tout autant.

Ils ont un peu moins de trente ans mais ne dépassent pas le quotient émotionnel d'un soir de prom night. Du coup, ça balance du "bro" et du "dude" à tort et à travers, tu vois le genre.

Mais c'est drôle !
Parce que, ce que j'aime chez les américains, et les anglo-saxons en général, c'est qu'ils maitrisent à la perfection les moments de gêne, les sujets qui mettent mal à l'aise. Rien que cette première saison parle du racisme, des vieux, de la pédophilie, du cancer et d'autres sujets tout aussi légers à aborder.

Ils mettent bien les pieds dans le plat, se posent tout haut des questions qu'on se pose parfois tout bas et suivent la dynamique hilarante du fameux "y en a pas un pour rattraper l'autre".

C'est typiquement le genre de série qui a du mal à traverser l'atlantique et qui, pourtant, amène une fraicheur dans le genre dit "comique" absolument vitale.

Pour l'instant, il y a 10 saisons et je commence à peine la deuxième. Il parait que c'est le moment où Dany De Vito rejoint le cast.
J'ai hâte.

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9 février 2015

Episode pilote

Dans l’univers des séries, l’épisode pilote est à la base de tout.

C’est lui qui va te donner envie (ou pas) de regarder la suite de la série. C’est sur ses quelques minutes que tu (et avant toi, les producteurs) vas décider si oui ou non, ça vaut la peine de continuer. Peu importent les mois de dur labeur qu’il aura fallu en amont pour boucler cet épisode, la sentence sera très souvent immédiate et, comme dirait le philosophe frisé du pacifique, “irrévocable”.

Pourtant, c’est super relou un épisode pilote, parce qu’il doit planter le décor, présenter les personnages et lancer une intrigue juste assez pour que t’y accroches mais pas trop quand même pour pas risquer de dévoiler toutes ses cartes d’un coup. Tout ça en restant quand même suffisamment digeste pour que tu n’aies pas impression à la fin de t’être fait violer l’oesophage à l’aide d’un gros entonnoir pour te gaver d’infos comme une oie avant Noël.

Cette note est donc mon épisode pilote.

Plantons donc le décor : Des séries, il y en a beaucoup. Tellement qu’à part en passant ses journées et ses nuits à regarder 10 écrans en même temps, il est impossible de tout suivre.

Du coup, on trie, on sélectionne. Et quoi de mieux pour sélectionner que les avis ou les conseils sur internet ?

Oui mais voilà, il y en a déjà plein des avis sur internet, dont une bonne partie ultra documentée, avec de grosses théories et des lectures multi-couches que les auteurs de séries eux-mêmes vont les lire pour savoir ce qu’ils ont voulu dire en écrivant tel passage ou en faisant cligner le protagoniste de l’oeil droit à 3min36 de l’épisode 5 de la saison 3.
Mon but n’est donc pas ici de te faire des thèses sur les séries que je regarde mais plutôt de te donner mon avis de téléspectateur, les sentiments d’un type qui veut juste déguster ses macarons sans qu’on lui explique comment ça a été super dur à cuire et que, tu comprends, le patissier a voulu marier la mangue et l’ananas pour amener le métissage à son paroxysme transcendental.

 

Jean-Bernard devant ses 187 volumes de
Jean-Bernard devant ses 187 volumes de "Des Soprano à Breaking Bad: le rôle des illuminati
dans lavènement du anti-héros dans les séries américaines"

 

Le personnage principal, ce sont donc les séries, et moi, et toi aussi. Toi que je tutoie parce que je te parle comme si on était potes, ou collègues, et qu’on discutait séries à la pause de midi entre un club sandwich et un café à la machine.

Bon, en vrai, je fais déjà ça, avec de vrais collègues, mais comme on n’a pas la chance de bosser ensemble, je t’écris mon avis ici. Libre à toi de me répondre ou de me laisser parler tout seul dans mon coin pendant que tu t’amuses à faire des concours de chaise de bureau avec Martin de la compta.

Je ne prétendrai donc pas détenir la Vérité avec un grand V ou reconnaître la Qualité avec un gros Q, mais juste essayer humblement de t’aider à t’y retrouver dans l’énorme foutre de séries dans lequel nous sommes plongés depuis une vingtaine d’années.
Parce que, putain, y a vraiment trop de séries TV.

 

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